Un outil de premier ordre dans létude de la parlure française du Canada



| Terme | Définition | 
|---|---|
| À | 
					 BLANC, loc. adv. (V. Blanc.) Ref: SPFC  | 
			
| À BAS | 
					 loc. A terre. Ex. L'enfant est à bas, il vient de tomber de sa chaise. Dans le vieux français on écrivait abas pour signifier en bas, ici-bas. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À BELLE HEURE | 
					 loc. adv. Tardivement, trop tard : T’arrives à belle heure. » Ref: Sylva Clapin 1894  | 
			
| À BONNE HEURE | 
					 loc. adv. De bonne heure, très à bonne heure. « Et (je) les quittay à bonne heure, car sans le clair de lune, j’aurois resté en chemin. » Journal de J. Doublet, p. 85. Ref: Sylva Clapin 1894  | 
			
| À BRASSE-CORPS | 
					 loc. adv. A bras-le-corps. Ref: Sylva Clapin 1894  | 
			
| A CAUSE QUE | 
					 loc. . Parce que. Ref: Sylva Clapin 1894  | 
			
| À CELLE FIN QUE | 
					 loc. Afin que. Ex. Je vais aller vous voir à celle fin que vous me rendiez mes livres. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À CLAIR (TOUT) | 
					 loc. Distinctement. Ex. Je l'ai entendu tout à clair. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À COEUR D'ANNÉE | 
					 , loc. adv. Toute l'année. Ex. Il me faut endurer ce paresseux-là à cœur d'année. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À COEUR DE JOUR | 
					 loc. adv. Toute la journée, du matin jusqu'au soir. Ex. Travailler à cœur de jour. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À COEUR JEUN | 
					 loc. adv. À jeun. Ex. Le docteur me fait prendre ses bolus à cœur jeun. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À COMPTE (EN) | 
					 loc. adv. A compte. Ex. J'ai reçu dix piastres en à compte On peut dire : J'ai reçu un acompte de dix piastres, ou dix piastres à compte. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| À COUP - D'À COUP | 
					 loc. Subitement. Ex. Le vent s'est élevé d'à coup. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  | 
			
| A C’ T’ HEURE | 
					 loc. A cette heure. Voir. a s’ t’ heure. Ref: Sylva Clapin 1894  | 
			
| À DÉSAMAIN | 
					 loc. Qui n'est pas à la main. Ex. J'irais bien me loger à Saint-Roch, mais c'est trop à désamain. Réf.: Dionne, N. E. (1909)  |